Paul Morand (Mathmatique)D'est ou d'ouest, le calcul vectoriel ne cessait jamais; il lançait furieusement ses axes à droite ou à gauche, et si l'angle droit revenait un instant, c'était un déplacement inexplicable: tordus, terrassés, les coefficients n'en pouvaient plus; les pique-nombres entiers s'en détachaient comme des pétales de division; les cotangentes elles-mêmes étaient emportées, plus légères qu'un arc tangente, leurs grandes multiplications pendantes; les courbes, lancées par un plan invisible, s'immobilisaient en l'air, ailes fermées, riant comme des bijections chatouillées.
Bidouille (Nordmann)
Mathmatique
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